افق روشن
www.ofros.com

در آستانه روز جهانی کارگر: باز هم تهدید و احضار فعالان


مشتـــــرک                                                                                             چهارشنبه ٦ اردیبهشت ۱۳۹٦ - ۲٦ آوریل ۲۰۱٧

در آستانه روز همبستگی و اتحاد جهانی کارگران (۱۱ اردیبهشت) و در شرایطی که میلیون ها کارگر و زحمتکش ایران با انبوهی از خواست های برحق و ابتدایی کارد به استخوانشان رسیده است، باز هم قوه قضائیه و دادگاه ها با پرونده سازی های امنیتی علیه فعالان کارگری، جو تهدید و ارعاب را به نفع کارفرمایان و سرمایه داران، شدت می بخشند. دادگاه انقلاب دزفول - قوۀ قضائیه - طی حکمی علی نجاتی عضو هیئت مدیره سندیکای کارگران نیشکر هفت تپه را به همراه اشرف رحیم خانی و زینب کشوری فعال در بخش زنان و عزت جعفری، شاپور رشنو، علی محمد جهانگیری و شاکری را به اتهام تبلیغ علیه نظام در تاریخ ٢٤ اردیبهشت ١٣٩٦ احضار کرد.
این روند برای کارگران ایران روش شناخته شده ای است که مستمراً با آن رودررو هستند. از بگیر و ببند و اخراج و بیکارسازی گرفته تا صادر کردن حکم شلاق برای کارگرانی که در چنگال مشکلات مالی گرفتارند، در پرداخت اجارۀ خانه درمانده اند، و از تأمین حداقل هزینۀ زندگی، خوراک، پوشاک، بهداشت و تحصیل فرزندان شان ناتوان اند، در حالی که بسیاری از کارفرمایان خصوصی و دولتی حتی از پرداخت حقوق کارگران سرپیچی می کنند. حکومت اعتراض کارگران علیه شرایط مستمند سازی را "برهم زدن امنیت" و "تبلیغ علیه نظام" می نامد!
علی نجاتی پس از تحمل زندان، و حکم بازنشستگی اجباری و بیماری، هنوز به بهانه های بی اساس به دادگاه کشانده می شود! و اعضای خانواده اش نیز هر از چندی با پرونده سازی های واهی مورد آزار قرار می گیرند. سایر فعالان نیز با گرفتن احکام طولانی و گاه چندین حکم از سوی دادگاه های مناطق دیگر، در اعتراض به این روند با اعتصاب غذا در شرایط طاقت فرسای زندان های ایران، جان خود را وثیقۀ مبارزه با این اوضاع فلاکت بار قرار داده اند.
این در حالی است که تبلیغات دروغین "منشور شهروندی" حکومتیان و وعده های توخالی و کر کننده در آستانه انتخابات فضا را مسموم ساخته است. آیا میلیون ها کارگر، معلم، بازنشسته، کارکنان بیمارستانی، بیکاران، زنان و کودکان، دانشجویان، دستفروشان و حاشیه نشینان، "شهروند" این جامعه به حساب نمی آیند که علاوه بر محرومیت، باید به چارمیخ کشیده شوند؟ دمکراسی ادعائی اقلیت ثروتمند جامعه تنها جامه ای عاریتی و بی قواره است که به تن اکثریت میلیونی کارگران و خانواده هایی که زیر بار شرایط خفت بار کنونی، باید خفقان و سرکوب را تحمل کنند و صبور باشند، مدت هاست که از مد افتاده است! واقعیت نشان می دهد که مبارزات و اعتراضات روزمره و روزافزون کارگران و سایر زحمتکشان ایران را نه می توان متوقف کرد و نه نمی توان با این ترفندها به عقب راند.
اعتراض به زندانی کردن کارگران و فعالان کارگری، معلمان، فعالان جنبش های آزادی خواه و زندانیان سیاسی و هرگونه پرونده سازی امنیتی علیه آن ها، آزادی همه فعالان کارگری بدون هیچ قید و شرطی، بازگشت فوری کارگرانی که به علت مبارزه برای خواست های کارگری زندانی و اخراج شده اند به کار خود، رفع اتهام و منع تعقیب آن ها و ابطال احکام قضایی به ضد فعالان کارگری و دیگر عرصه ها، در کنار انبوهی از مطالبات دیگر، مبارزه ای لازم و ضروری برای تغییر و برون رفت از ورطۀ کنونی است که کارگران صف اول و قاطع آن را تشکیل می دهند.

کارگران پروژه های پارس جنوبی

جمعی از کارگران پتروشیمی های منطقه ماهشهر و بندر امام

فعالان کارگری جنوب

فعالان کارگری شوش و اندیمشک

جمعی از کارگران محور تهران - کرج

۵ اردیبهشت ١٣٩٦

Kargaran.parsjonobi@gmail.com


Convocation d’Ali Nédjati, Ashraf RahimKhani, Zeynab Keshvari, Ezzat DJafari, Shapour Rashnow et AliMohammad Djahanguiri et Shakeri A la veille de la journée internationale du travailleur:

Encore des menaces et des convocations de militants ouvriers en Iran!


A la veille de la journée de solidarité et d’unité internationales des travailleurs (le premier mai) et dans des conditions où des millions de travailleurs et le peuple laborieux d’Iran souffrent sous la pression de montagne de difficultés et manque leur droits élémentaires, le pouvoir judiciaire et ses tribunaux ne chôment pas : des accusations de complot contre la sécurité nationale à l’égard des militants ouvriers empoisonnent le climat par de la terreur et des menaces des autorités iraniennes au profit des capitalistes et du patronat. C’est ainsi que le « Tribunal Révolutionnaire de Dezfoule » (c'est-à-dire le pouvoir judiciaire) a convoqué Ali Nédjati, membre du comité de direction du syndicat de canne à sucre de Haft Tappeh, ainsi que Ashraf RahimKhani et Zeynab Keshvari (militantes de la section des femmes) et Ezzat DJafari, Shapour Rashnow, AliMohammad Djahanguiri et Shakeri. Ils sont accusés de propagande contre le régime et doivent comparaître le 14 mai devant les juges.
Ce genre de tracasseries est bien connu des travailleurs iraniens qui les affrontent sans cesse. A commencer par des arrestations arbitraires, allant jusqu’aux licenciements abusifs, condamnation à la flagellation des ouvriers. Les travailleurs sont tellement sous pression de difficultés financières qu’ils sont incapables de payer leur loyer, subvenir un minimum vital pour la nourriture et logement de leur famille et pour la santé, l’habillement et l’éducation de leur enfants. Alors que bon nombre de patrons du secteur privé ou de l’Etat ne paient même pas le salaire de leurs travailleurs. C’est dans ces conditions que la protestation des travailleurs contre cet état de paupérisation constante est étiquetée par le gouvernement de « trouble à l’ordre publique » ou « propagande contre le régime »!
Après avoir supporté la prison et mis à la retraite anticipée, Ali Nédjati est encore et malgré son état de santé est traîné devant les tribunaux sous des prétextes complètement vides de sens. Les membres de sa famille ne sont pas épargnés et sont, eux aussi, constamment poursuivis et harcelés pour des motifs imaginaires. D’autres militants aussi sont exposés à un sort semblable et des fois reçoivent des condamnations de longues durées d’emprisonnement venant c’est dans ces conditions qu’ils protestent par la grève de la faim mettant leur vie en danger.
Tout ceci se déroule au milieu de propagandes creuses et mensongères du gouvernement autour d’un « pacte de citoyen » qui empoisonne l’atmosphère à l’approche des élections. On dirait que des millions de travailleurs, d’enseignants, des retraités, des employés des hôpitaux, des chômeurs, des marchands ambulants, des marginaux, des femmes et des enfants ne font pas partie de citoyens de cette société et ils peuvent être crucifiés. La prétendue démocratie de la minorité nantie de la société n’est qu’un habit d’empreint et mal cousu qui n’a pas la bonne taille pour le corps des millions de travailleurs qui sous la pression des conditions humiliantes actuelles sont obligés de supporter la répression et d’être patients ! Mais, la vie montre que les protestations et luttes des travailleurs et d’autres peuples laborieux de la société iranienne ne s’interrompent pas et ne peuvent être défaites par pareil stratagèmes!
Protestons contre l’emprisonnement des travailleurs et des militants ouvriers, enseignants, militants de mouvements pour la liberté, pour la libération des prisonniers politiques ainsi que contre toute fabrication de fausses informations judiciaires et sécuritaires contre eux. Réclamons la libération sans condition de tous les militants ouvriers, le retour immédiat au travail de tous les travailleurs qui à cause de leur lutte pour les revendications ouvrières, ont été licenciés ou emprisonnés, retrait des accusations et l’arrêt des poursuites contre eux et l’annulation des décisions judiciaires contre les militants. Ces protestation et réclamations font partie de masse d’autres revendications qui nécessitent une lutte implacable dans laquelle les travailleurs se trouvent au premier rang!

Les travailleurs des projets de Pars de sud

Un groupe des travailleurs de pétrochimies de la région de MahShahr et de BandarImam

Militants ouvriers de Sud

Militants ouvriers de Shush et de Andimeshk

Un groupe de travailleurs de l’axe Téhéran-Karaj

25 avril 2017

Kargaran.parsjonobi@gmail.com